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samedi 25 juin 2011

Nucléaire, fléau planétaire !

Après Tchernobyl en 1986 dont les conséquences désastreuses continuent leurs dégâts, causant des dommages irréparables dans l’ignorance générale (sauf celle de ceux qui subissent depuis plus de 20 ans les retombées radioactives) parce qu’on nous affirme sans rire que le nuage n’a pas passé la frontière, aujourd’hui c’est Fukushima qui doit endurer les conséquences du lobby nucléaires… tout ça pour une poignée de dollars ! ! !



Ce lobby tente de nous rassurer, mais le risque d’accident nucléaire est bien réel : vieillissement des centrales, non protection contre un séisme, problème de surchauffe au cœur du réacteur en cas de canicule… aucune installation nucléaire n’est à l’abri, tôt ou tard, d’une erreur humaine, d’un acte de malveillance, d’un évènement climatique ou d’une défaillance technique !

L’Europe est passé à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court circuit qui a provoqué le blackout d’un réacteur à Forsmark en Suède.

Dans un pays aussi peuplé que la France, un accident nucléaire majeur aurait des conséquences dramatiquement irréparables et incommensurables.
- Des régions entières pourraient être rayées de la carte !
- Les blessés irradiés en trop grand nombre ne pourraient être pris en charges et le territoire pourrait-il être décontaminé ?
- Les conséquences catastrophiques engendreraient des décès, des handicaps et maladies, la perte de millions d’hectares de sols contaminés pour des siècles…

N’attendons pas que l’irréparable se produise !

Fukushima : Message d'un expatrié français :



jeudi 9 juin 2011

L'huile de palme

L'huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis), est l'huile végétale la plus consommée au monde (25 %) (42 millions de tonnes sur douze mois en 2008-2009 selon l'USDA). Ingrédient traditionnel des cuisines d'Afrique, d'Amérique du Sud ou d'Asie, elle est désormais surtout utilisée par l'industrie : 80 % dans l'agroalimentaire, 19 % pour les cosmétiques et 1 % pour les biocarburants. La moitié des aliments transformés en contiennent, car elle leur confère du moelleux et facilite leur conservation. Mais l'huile de palme est surtout préférée pour son faible coût de production. Le rendement à l'hectare du palmier à huile est en effet dix fois plus élevé que celui du soja. 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d'huile.

L'huile de palme brute est le produit végétal le plus riche en β-carotène, ce qui lui donne une teinte jaune orangé à rouge selon sa concentration en caroténoïdes. La cuisson détruit ces molécules : elle devient blanche après avoir bouilli plusieurs minutes. Sa richesse en acides gras saturés la rend semi-solide à température ambiante, son point de fusion se situe entre 35 et 42 °C.

On observe une forte croissance de la consommation mondiale qui pourrait atteindre 40 millions de tonnes en 2020, contre 22,5 millions de tonnes en 2010. Cette explosion de la demande constitue une réelle menace pour les forêts de la zone intertropicale. Les cultures d'huile de palme telles qu'elles sont pratiquées actuellement pour la majeure partie sont les cultures ayant le plus d'impact négatif social et environnemental au monde avec le soja. En raison de sa haute teneur en acides gras saturés après cuisson, cette huile massivement utilisée par l'industrie agro-alimentaire est aussi fortement suspectée de favoriser les troubles cardio-vasculaires chez les populations occidentales.