Site officiel : www.moreforlife.eu

lundi 25 juillet 2011

Bonnes nouvelles sur le soleil

Lu cet été dans le journal (Le Parisien) :

« Les bénévoles de la Ligue contre le cancer s'invitent dans 17 trains iDTGV pour informer les vacanciers sur les méfaits liés à l'exposition au soleil, à savoir la déshydratation, l'insolation, les brûlures ou même les cancers. »

L'histoire ne dit pas si les bénévoles distribueront aussi du Prozac aux vacanciers terrorisés.
Mais lorsqu'on lit la documentation sur le soleil de la Ligue contre le cancer, on se demande comment les Français qui n'habitent pas le Nord-Pas-de-Calais parviennent à survivre.
Et quant aux malheureux qui vivent aux Seychelles ou à l'Ile-Maurice toute l'année, on se dit que c'est un miracle qu'il y ait encore des survivants !

Mais la réalité scientifique, cher lecteur, vous la connaissez, ou au moins, vous la soupçonnez : même si la Ligue contre le cancer évite soigneusement de le reconnaître, le fait est que les vertus du soleil compensent très largement ses dangers. Le soleil est un élement indispensable et crucial pour votre santé, aussi bien physique que psychique.

Le mélanome progresse

Il est vrai que le mélanome (tâche cancéreuse sur la peau) est une des tumeurs dont l’incidence (c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas chaque année) a le plus augmenté ces vingt dernières années. Entre 1978 et 2000 en France, elle a progressé chaque année en moyenne de 5,9% chez l’homme et de 4,3% chez la femme. Le nombre de nouveaux cas par an a ainsi triplé en 20 ans, passant de 2300 en 1980 à 7231 en 2000 (42 % chez l’homme et 58 % chez la femme).

1 364 décès étaient imputables au mélanome cette même année, dont 704 décès masculins (soit 52 %) et 660 décès féminins.

L’âge moyen de survenue du mélanome était de 58 ans chez l’homme et de 56 ans chez la femme en 2000.

Mais la répartition géographique des données de mortalité par mélanome en France montre une prédominance nette des cas en Bretagne, dans les Pays-de-Loire, en Basse-Normandie et en Alsace. Autrement dit, il n'y a aucune relation apparente avec les région les plus ensoleillées.
Au contraire, même.

Peu de rapport entre soleil et cancer de la peau

Le fait est que les Français s'exposent moins au soleil qu'auparavant. Jusqu'en 1950, la majorité des Français étaient agriculteurs ou travaillaient à l'extérieur. Par rapport à aujourd'hui, le nombre d'employés qui faisaient toute leur carrière à la lumière de néons, dans des bureaux (même « paysagés ») était très faible.

Il n'est donc pas étonnant qu'une étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute en 2002, qui portait sur 603 personnes atteintes de cancer de la peau, n'ait trouvé aucune corrélation entre les coups de soleil, les bains de soleil, l'exposition au soleil et l'apparition de plusieurs formes de cancer de la peau.

Ces conclusions sont corroborées par de nombreux autres faits.

Les mélanomes apparaissent le plus souvent sur des parties du corps peu exposées au soleil – ils ne sont courants ni sur le front, ni sur les oreilles, ni sur la nuque, ni d'ailleurs sur le visage, qui sont les parties les plus exposées au soleil (cela peut exister cependant).
Pour comprendre ce phénomène, il faut d'abord connaître la différence entre deux sources de rayons ultraviolets (UV) dans les rayons du soleil :

- les UVA, qui abîment la peau

- les UVB, qui produisent de la vitamine D

Les UVA comme les UVB peuvent faire bronzer et donner des coups de soleil, mais l'effet des UVB est beaucoup plus rapide.

Cependant, les UVA pénètrent plus profondément dans la peau et pourraient être un facteur plus important de vieillissement de la peau, rides et cancer de la peau.
Or, les personnes qui travaillent à l'intérieur ne reçoivent que des UVA, car les UVB sont arrêtés par les vitres.

Cela signifie pour elles qu'elle subissent l'effet malfaisant des rayons du soleil, tout en manquant ses effets bénéfiques, puisque, privées d'UVB, elles vont manquer de vitamine D.
En effet, la vitamine D se forme dans votre peau lorsque vous vous exposez directement à la lumière du soleil. Le soleil, lui, cause effectivement des mutations génétiques et peut provoquer des cancers de la peau, mais la nature a prévu un système efficace pour éviter ce risque.
Selon le Dr John Cannell, un des spécialistes mondiaux de la vitamine D, la vitamine D produite sous l'effet du soleil dans votre peau bénéficie directement à l'ADN des cellules de votre peau, où elle aide à empêcher les dommages du soleil.

La vitamine D est en effet un des meilleurs outils que votre corps ait à sa disposition pour lutter contre les croissances cellulaires anormales.

Comme pour l’alcool, le mode d’exposition au soleil aurait donc aussi une grande influence. Une exposition modérée mais régulière protègerait contre les cancers de la peau parce qu’elle laisse à la peau le temps de mettre en place ses défenses naturelles : le bronzage et la vitamine D. En revanche, la consommation brutale et massive de soleil par des peaux non préparées et plus fragiles (celle des habitants du nord de l’Europe) provoquerait des dégâts car les atteintes profondes des UVA n’ont aucune chance d’être enrayées par les mécanismes de protection, qui n’apparaissent que progressivement.

De nombreux chercheurs, dont le plus connu est le Dr William Grant, ont publié des articles scientifiques contrôlés par leurs pairs (peer-reviewed) qui démontrent que, aux Etats-Unis, une meilleure exposition de la population au soleil ferait baisser de 185 000 le nombre de cancers chaque année, et éviterait 30 000 morts de cancer du sein, des ovaires, de la prostate, de l'utérus, de l'oesophage, du rectum, de l'estomac et de la vessie.
En guise de comparaison, 7500 personnes y décèdent de cancer de la peau chaque année.
Pour vous, cela veut dire que le soleil fait tellement baisser votre risque de toutes les autres catégories de cancer, qu'il serait insensé de vous priver de soleil sous prétexte qu'il augmenterait le risque de cancer de la peau et notamment de mélanome, un effet qui fait encore l’objet de débats.

Au contraire, le fait de ne pas prendre de soleil, ou de mettre de l'écran total, vous expose à un dangereux déficit de vitamine D, qui lui augmente votre risque de cancer d'une façon qui n'est plus à démontrer (si vous lisez régulièrement ma lettre, vous le savez).

Moins de sclérose en plaques

Enfin, les personnes qui sont exposées au soleil et qui ont un niveau élevé de vitamine D auraient moins de risques de développer une sclérose en plaques que les autres. C’est ce que révèlent les chercheurs de l’Université nationale australienne de Canberra.
Les auteurs ont suivi 677 personnes âgées de 18 à 59 ans dont 282 présentant les premiers symptômes de la sclérose en plaques. Les participants ont indiqué leur exposition au soleil. Leur taux de vitamine D a été mesuré par prise de sang. Les chercheurs ont également évalué les dommages du soleil sur la peau des participants.

D’après les résultats, les personnes dont la peau est la plus exposée au soleil ont 60 % de risques en moins de sclérose en plaques que celles dont la peau est la moins exposée. Celles qui ont le taux de vitamine D le plus élevé ont également moins de risques de sclérose en plaques que celles qui ont le taux le plus bas.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

"Cet article est tiré de la lettre d'information spécialisée Santé & Nutrition. Vous pouvez vous aussi la recevoir directement sur votre boîte email en cliquant sur le lien suivant :http://www.santenatureinnovation.fr/newsletter-gratuite/"


samedi 25 juin 2011

Nucléaire, fléau planétaire !

Après Tchernobyl en 1986 dont les conséquences désastreuses continuent leurs dégâts, causant des dommages irréparables dans l’ignorance générale (sauf celle de ceux qui subissent depuis plus de 20 ans les retombées radioactives) parce qu’on nous affirme sans rire que le nuage n’a pas passé la frontière, aujourd’hui c’est Fukushima qui doit endurer les conséquences du lobby nucléaires… tout ça pour une poignée de dollars ! ! !



Ce lobby tente de nous rassurer, mais le risque d’accident nucléaire est bien réel : vieillissement des centrales, non protection contre un séisme, problème de surchauffe au cœur du réacteur en cas de canicule… aucune installation nucléaire n’est à l’abri, tôt ou tard, d’une erreur humaine, d’un acte de malveillance, d’un évènement climatique ou d’une défaillance technique !

L’Europe est passé à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court circuit qui a provoqué le blackout d’un réacteur à Forsmark en Suède.

Dans un pays aussi peuplé que la France, un accident nucléaire majeur aurait des conséquences dramatiquement irréparables et incommensurables.
- Des régions entières pourraient être rayées de la carte !
- Les blessés irradiés en trop grand nombre ne pourraient être pris en charges et le territoire pourrait-il être décontaminé ?
- Les conséquences catastrophiques engendreraient des décès, des handicaps et maladies, la perte de millions d’hectares de sols contaminés pour des siècles…

N’attendons pas que l’irréparable se produise !

Fukushima : Message d'un expatrié français :



jeudi 9 juin 2011

L'huile de palme

L'huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis), est l'huile végétale la plus consommée au monde (25 %) (42 millions de tonnes sur douze mois en 2008-2009 selon l'USDA). Ingrédient traditionnel des cuisines d'Afrique, d'Amérique du Sud ou d'Asie, elle est désormais surtout utilisée par l'industrie : 80 % dans l'agroalimentaire, 19 % pour les cosmétiques et 1 % pour les biocarburants. La moitié des aliments transformés en contiennent, car elle leur confère du moelleux et facilite leur conservation. Mais l'huile de palme est surtout préférée pour son faible coût de production. Le rendement à l'hectare du palmier à huile est en effet dix fois plus élevé que celui du soja. 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d'huile.

L'huile de palme brute est le produit végétal le plus riche en β-carotène, ce qui lui donne une teinte jaune orangé à rouge selon sa concentration en caroténoïdes. La cuisson détruit ces molécules : elle devient blanche après avoir bouilli plusieurs minutes. Sa richesse en acides gras saturés la rend semi-solide à température ambiante, son point de fusion se situe entre 35 et 42 °C.

On observe une forte croissance de la consommation mondiale qui pourrait atteindre 40 millions de tonnes en 2020, contre 22,5 millions de tonnes en 2010. Cette explosion de la demande constitue une réelle menace pour les forêts de la zone intertropicale. Les cultures d'huile de palme telles qu'elles sont pratiquées actuellement pour la majeure partie sont les cultures ayant le plus d'impact négatif social et environnemental au monde avec le soja. En raison de sa haute teneur en acides gras saturés après cuisson, cette huile massivement utilisée par l'industrie agro-alimentaire est aussi fortement suspectée de favoriser les troubles cardio-vasculaires chez les populations occidentales.




lundi 9 mai 2011

Déforestation

80 000 km2 de forêt disparaissent chaque année à cause de la déforestation. Urbanisation, commerce des essences tropicales, production de biocarburants... la déforestation a des causes multiples des impacts écologiques majeurs. GEO.fr consacre un dossier spécial à la déforestation.
Le terme « déforestation » est utilisé pour qualifier la régression ou la disparition des espaces forestiers. Elle est est le plus souvent due à l’urbanisation, l’extension des terres agricoles et l’exploitation, souvent illégale, d’essences forestières.

La déforestation : quel impact ?

- plus de CO2 relâché dans l’atmosphère. Les forêts sont des puits de carbone : un hectare d’arbres peut ainsi absorber jusqu’à 6 tonnes de CO2 par an.
- des sols qui s’érodent. Le sol forestier filtre les polluants, facilite l’infiltration de l’eau dans le sol et régularise le débit des rivières.
- moins de précipitations. Les arbres maintiennent le taux d’humidité dans l’atmosphère et donc la fréquence des pluies.
- une biodiversité qui s’éteint. La disparition de la forêt menace la survie d’un grand nombre d’espèces animales dont elle constitue l’habitat naturel.
L’Amazonie, première victime de la déforestation

Les grandes forêts tropicales d’Indonésie et du Bassin du Congo sont parmi les plus touchées par la déforestation. Mais la première victime de ce phénomène demeure l’Amazonie, qui a perdu 18% de sa surface (deux fois la France) depuis 1970. Selon les projections du WWF, plus de la moitié du « poumon de la planète » aura disparu à l’horizon 2030 si son exploitation se maintient au rythme actuel.
La déforestation en un chiffre

80 000, comme le nombre de km2 de forêt qui disparaissent chaque année, selon un rapport de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture). Cette surface équivaut à la superficie d’un pays comme l’Autriche.
L’actualité

Les députés européens ont voté fin avril un renforcement du projet de règlement visant à mettre fin aux importations de bois illégal en Europe, qui représenteraient aujourd'hui 20% des stocks, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le texte doit être examiné en juin par le Conseil des ministres de l’Agriculture.

source : geo.fr

lundi 2 mai 2011

Gaz de schiste en vidéo






Le gaz de schiste

Le gaz de schiste est une forme de gaz naturel (dangereux) extrait à partir de terrains argileux. Il joue un rôle croissant dans l'approvisionnement en gaz naturel aux États-Unis depuis le début du XXIe siècle. Un analyste s'attend à ce que les gaz de schiste constituent la moitié de la production nord-américaine de gaz naturel d'ici 2020. Le succès que rencontre ce nouveau type d'exploitation aux États-Unis est sous-tendu par la législation locale, qui rend le propriétaire du terrain également propriétaire du sous-sol.

Le potentiel gazier des schistes intéresse aussi les gouvernements du Canada, d'Europe, d'Asie et d'Australie. Divers analystes s'attendent aussi à ce que le gaz de schiste puisse accroître considérablement les approvisionnements énergétiques mondiaux. Selon une étude du Baker Institute of Public Policy de l'Université Rice, l'augmentation de la production de gaz de schiste aux États-Unis et au Canada pourrait contribuer à empêcher la Russie, le Qatar et l'Iran de dicter des prix plus élevés pour le gaz qu'ils exportent vers l'Europe. L'administration Obama aux États-Unis estime que l'intensification de l'exploitation des gaz de schiste permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

La perméabilité de la plupart des schistes est insuffisante pour permettre un débit rentable par forage. Les gaz de schiste figurent parmi les « sources non-conventionnelles » de gaz naturel, qui regroupent aussi le gaz de charbon, les gaz de réservoir compact (anglais : tight gas) et les hydrates de méthane. Au sein de l'industrie, les zones riches en gaz de schiste sont souvent considérées comme des zones de ressources (anglais : resource plays), par opposition aux zones d'exploration (anglais : exploration plays). Le risque géologique de ne pas trouver de gaz est faible dans les zones de ressources, mais les bénéfices potentiels y sont généralement plus faibles.

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Controverse sur les effets environnementaux !

Les préoccupations officielles pour les impacts environnementaux et sanitaires induits par la fracturation hydraulique apparaissent vers 2010, notamment avec l'EPA qui - à la demande du Congrès américain - a décidé de les étudier (de 2010 à 2012) « sur les eaux potables et la santé publique », et la publication d'une première synthèse par la revue American Scientist, mais il semble y avoir déjà eu aux États-Unis, après trois ans d'utilisation, plusieurs constats de « fuites » importantes de gaz dans l'environnement, et de contamination de nappes phréatiques superficielles par du gaz et des fluides de fracturation, selon l'Institut Français du Pétrole en raison d'un défaut de cimentation de la partie supérieure du forage. Le congrès américain a réservé en 2010 un budget pour ces questions et l'EPA a confié à son Bureau de recherche et développement (Office of Research and Development ou ORD) une étude scientifique à lancer en 2011, après des ateliers de travail et consultations d'experts (de juillet à septembre 2010) et appel public à expertise concernant les effets possibles de la fracturation hydraulique sur les ressources en eau potable. L'EPA prévoit une évaluation de l'étude par des pairs.

Impacts avérés ou suspectés !

Les caractéristiques physico-chimiques du gaz de schiste sont les mêmes que celles du gaz naturel, donc proches de celles du méthane. En conséquence, sa combustion génère du CO2, et son rejet accidentel dans l'atmosphère accroît les émissions de gaz à effet de serre ; le méthane a un potentiel de réchauffement global 25 à 70 fois plus élevé que le CO2. Une étude préliminaire de l'université de Cornwell semble indiquer que l'effet de serre généré serait jusqu'à 2 fois supérieur à celui de l'utilisation du charbon, notamment à cause des importantes fuites de méthane pendant l'exploitation. Aussi le déploiement à grande échelle de l'exploitation du gaz de chiste pourrait conduire à une augmentation drastique de l'effet de serre ces prochaines années. De plus la technologie employée génère les risques suivants :
  • les grandes quantités d'eau récupérées en surface, si elles ne sont pas traitées convenablement avant d'être rejetées dans l'environnement, peuvent générer des pollutions conduisant à un problème sanitaire ;
  • les multiples puits forés sont rarement cimentés sur toute leur longueur ; ce point dépend essentiellement de la législation du pays concerné. Le Texas par exemple exige une cimentation sur la profondeur concernée par la nappe phréatique, et les nappes qui lui sont reliées, pas au-delà ; en conséquence, on peut constater une migration des fluides en jeu d'une façon non souhaitée ; ce problème est typique de tous les forages (pétroliers, gaziers ou autres), et connu de longue date.
La technique s'appuie sur une très grande quantité de puits forés, chacun exigeant de grandes quantités d'eau pour l'hydrofracturation, ce qui peut poser problème dans les régions où l'eau de surface est rare. Une densité de plusieurs puits par km² est atteinte aux USA sur les sites exploités de 2007 à 2010. Le réseau de gazoducs locaux doit s'adapter à la configuration changeante dans le temps du champs d'exploitation. Il faut terrasser, construire des routes et pistes pour l'accès aux engins, enfouir un réseau de tuyaux (gazoduc), ce qui est source d'impacts écopaysagers importants. Des volumes importants d'eau peuvent être contaminés par les produits chimiques injectés, mais aussi par les sels dissous lors du processus (métaux lourds, arsenic, sulfates, carbonates et éventuels radionucléides provenant notamment du radon et de l'uranium naturellement présents dans le sous-sol). Selon l'IFP, l'eau utilisée comme fluide de fracturation dans la houille ou les schistes bitumineux est généralement ensuite conservée dans des bassins de surface avant d'être transportée par camion-citerne ou réinjectée dans le sol. Une partie de l'eau est remontée traitée sur place (décantation, floculation, électrocoagulation) et réinjectée. Un film documentaire intitulé Gasland (2010), de Josh Fox, traite des impacts (sur l'eau et la santé notamment) de la fracturation hydraulique. On y voit notamment un exemple de dégazage de méthane dissous dans l'eau potable, assez important pour produire une flamme et une explosion quand on présente un briquet devant le robinet au moment de son ouverture. Le documentariste y met fortement en doute les affirmations des industriels sur la sécurité du procédé. Il y critique aussi l'exemption des dispositions du Safe Drinking Water Act (loi visant à sécuriser les ressources en eau potable et à en préserver la qualité) dont bénéficie cette industrie nouvelle, grâce au Energy Policy Act de 2005. En Pennsylvanie, début 2011, 71 000 forages d'exploitation de gaz de schiste sont actifs. Ils produisent une grande quantité d’eaux usées rejetées dans la rivière Monongahela, qui alimente plus de 800 000 personnes notamment dans la ville de Pittsburgh. Ces eaux usées sont radioactives à des taux qui peuvent atteindre 1 000 fois les limites autorisées pour l’eau de boisson. Des niveaux un peu moins élevés de radioactivité ont été observés dans la rivière Delaware, qui alimente plus de 15 millions de personnes, dans la région de Philadelphie.




mercredi 23 mars 2011

Les chemtrails

Les chemtrails : pollution ou solution ?

Vous ne comptez plus le nombre de fois où vous avez pu apercevoir ces fameuses trainées brumeuses au dessus de vos têtes, dans un ciel bleu et dégagé ? Normal, depuis quelques années ces chemtrails, comme on les appelle, se multiplient sans qu’on en connaisse la raison. Le hic, c’est qu’elles n’ont rien de naturel, bien au contraire…




Si certains sillages émis par les avions, normaux car provoqués par la chaleur des moteurs, disparaissent dans les secondes qui suivent., d’autres en revanche, perdurent quelques heures, s’élargissant dans le ciel pour y laisser un voile diffus. Ce sont des chemtrails.


Les chemtrails : concentrés de produits chimiques

- Le terme "chemtrail" est un néologisme construit par la contraction de l’anglais chemical trail, soit « traînée de produits chimiques ».
Les premiers chemtrails ont été vus au Canada et aux Etats-Unis dans les années 80. Il s’agit d’épandages aériens volontaires de produits chimiques. Pourquoi ? On ne le sait pas vraiment ! Selon certaines théories, l’objectif serait de lutter contre le réchauffement climatique, d’effectuer des expériences de guerre biologique, d’établir un moyen de communication pour l’armée ou encore de nous empoisonner !
Les chemtrails apparaissent entre 7 000 et 12 000m d’altitude puis s’estompent très lentement (contrairement aux traces de condensation laissées par les avions à réaction) pour laisser un brouillard dans lequel on découvre la présence de particules et autres filaments de polymères.


Source : consoglobe.com


mardi 15 mars 2011

Prêt à jeter

On nous parle de "développement durable", de "charte de l'environnement" mais en vérité les gros pollueurs de la planète se moquent du monde au nom du "Chiffre d'affaire" et du "Marketing" en toute liberté et impunément. La vidéo qui suit est très explicite (diffusée sur ARTE) elle raconte la fascinante histoire de l'obsolescence programmée, un concept largement appliqué par l'industrie et qui consiste à raccourcir délibérément la vie d'un produit pour en augmenter la consommation.




Source : ARTE

dimanche 13 mars 2011

La semaine du développement durable 2011.

La Semaine du développement durable est un rendez-vous incontournable et très attendu. Chaque année, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir, du 1er au 7 avril, les principes du développement durable.

L’objectif de cette opération est de sensibiliser les Français aux enjeux du développement durable et inciter chacun à adopter des comportements plus responsables. En 2010, près de 3 700 participants ont répondu à l’appel à projets. Alors en 2011, un seul mot d’ordre : « Passez au durable, ça marche ! » Les changements de comportements mis en œuvre par tous et dans tous les domaines seront mis à l’honneur.

Thème : "Changeons nos comportements".

Sources : semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
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Le ministère de l'écologie a lancé l'appel à projets pour la semaine du développement durable 2011 qui aura lieu du 1er au 7 avril. Cette semaine se déroule chaque année et vise à mobiliser tous les acteurs pour informer et sensibiliser le public aux 3 composantes (environnement, économie et social) du développement durable et sur leur nécessaire complémentarité.

La Semaine du développement durable 2011 sera consacrée, une nouvelle fois, aux changements de comportements. "L'objectif étant de capitaliser sur les avancées déjà obtenues et d'encourager nos concitoyens à continuer sur cette voie", explique le ministère. Cette édition sera donc l'opportunité de valoriser les changements de comportements déjà observés. Tous les secteurs sont concernés : emplois verts, ville durable, énergie, déchets, habitat, transports, biodiversité ou encore alimentation
Les porteurs de projets sont invités à proposer leurs idées en s'inscrivant jusqu'au 31 mars 2011 et en remplissant le formulaire sur le site dédié à la manifestation.

Sources :  actu-environnement (Florence Roussel)



jeudi 10 mars 2011

La Charte de l'environnement.

Annoncée le 3 mai 2001 à Orléans par le Président de la République, la Charte de l'environnement a été adossée à la Constitution en 2005. Elle confère notamment une valeur constitutionnelle au principe de précaution. Une commission présidée par le paléontologue Yves Coppens a été chargée en 2003 d'animer la réflexion et la consultation devant aboutir à cette charte.

Les conclusions de la Commission Coppens sur la Charte de l'environnement.
- "La Charte de l'environnement : une nécessité de notre époque."
L'élaboration d'une Charte de l'environnement s'est imposée à la Commission Coppens comme une nécessité, compte tenu de la situation actuelle et des relations entre l'homme et son environnement. La commission a, certes, constaté que les capacités scientifiques et techniques donnent à l'humanité les moyens d'influer durablement sur l'ensemble de la planète, et que leurs impacts grandissant sur les conditions de la vie sur terre se traduit aujourd'hui par des effets néfastes (changement climatique, amincissement de la couche d'ozone, contamination de l'air et de l'eau, destruction d'écosystèmes, diminution de la biodiversité). Mais elle a également souligné que ces évolutions n'avaient rien d'inéluctable, et dépendaient de choix économiques et sociaux.

Pourquoi une Charte constitutionnelle ?

La commission a estimé qu'une révision de la Constitution était nécessaire pour consacrer les nouveaux droits et devoirs en matière d'environnement. Elle a également considéré que la mention de la Charte dans la Constitution ne pouvait qu'être courte, et devait être complétée par un texte pouvant revêtir trois formes différentes : une proclamation sans portée normative ; une loi organique ; ou une déclaration à valeur constitutionnelle par la référence qu'y ferait la Constitution. La commission a privilégié cette dernière option, plus forte juridiquement et politiquement, jugeant que cela contribuerait à faire de la Charte une nouvelle étape du pacte républicain, un troisième pilier fondé sur la notion du développement durable. Les concepts fondamentaux abordés : le développement durable et l'environnement comme patrimoine commun. D'après la commission, le concept de développement durable traduit notre responsabilité envers les générations futures. Il se fonde sur une solidarité entre les hommes et entre les territoires. Il nécessite de concilier le développement économique et social avec une gestion pérenne des ressources naturelles et la protection de l'environnement. Dans cette perspective, la commission a estimé qu'il fallait que l'environnement soit reconnu comme "patrimoine commun de tous les êtres humains", cette reconnaissance induisant une responsabilité particulière nouvelle, une responsabilité écologique partagée.
Les droits et les devoirs
La commission a proposé d'affirmer le droit de chacun à un environnement sain et le devoir de protéger ce patrimoine naturel et culturel à la fois commun et diversifié. La commission a par ailleurs suggéré de mettre l'accent sur le devoir d'orienter et de modifier les comportements individuels ou collectifs, les modes de consommation et de production et la façon d'occuper le territoire. Elle a estimé que ces obligations devaient s'imposer aux autorités publiques et aux personnes privées à tous les niveaux.
Les dispositions de mise en oeuvre
La Commission Coppens a enfin proposé de consacrer les outils de mise en oeuvre des droits et des devoirs fondamentaux reconnus par la Charte. Il s'agit de :
- l'intégration dans les politiques publiques de la prise en compte de l'environnement ;
- l'action préventive, le financement de celle-ci et de la réparation des atteintes ;
- la démarche de précaution ;
- la démocratie participative et l'accès à l'information sur l'environnement ;
- l'éducation, la formation et l'information ;
- le rôle de la recherche et de l'innovation ;
- la dimension internationale des enjeux et de l'action.
Le texte que la Commission Coppens a rédigé s'est inspiré de toutes les propositions présentées au cours de la consultation nationale pour la Charte de l'environnement qui s'est tenue au cours de l'année 2003 (en particulier en ce qui concerne les demandes de solidarité et d'éducation à l'environnement) ».

Source : Regards sur l'actualité n° 309 (2004), d'après le site du ministère de l'Ecologie et du Développement durable, www.charte.environnement.gouv.fr



Le texte de la Charte de l’environnement.

La "Charte de l’environnement" a été adossée à la Constitution de la Cinquième République par la loi constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005
« Le peuple français,
Considérant :
Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de l'humanité ;
Que l'avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;
Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ;
Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins,
Proclame :
- Article 1er. - Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
- Article 2. - Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.
- Article 3. - Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
- Article 4. - Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi.
- Article 5. - Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.
- Article 6. - Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social.
- Article 7. - Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement.
- Article 8. - L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte
- Article 9. - La recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement.
- Article 10. - La présente Charte inspire l'action européenne et internationale de la France ».

Source : Legifrance

lundi 7 mars 2011

Pollution de l'air : Alerte aux particules fines

Après le bassin lyonnais et l’Isère, le niveau d’alerte à la pollution aux particules fines a été étendu le 4 mars à l’ensemble de la région Rhône-Alpes. En absence de vent, une situation similaire a été enregistré dans plusieurs régions de l’hexagone telles que Midi-Pyrénées ou Normandie.
Témoin de la pollution de l’air dûe à l’activité humaine, l’alerte aux particules fines est monté d’un cran le 4 mars dans plusieurs parties de l’hexagone. En Rhône-Alpes, « les taux de particules en suspension ont franchi le seuil journalier d’information sur la quasi-totalité des zones. Seule la vallée Maurienne-Tarentaise a observé des niveaux inférieurs », a déclaré dans un communiqué le Centre régional d’information et de coordination routière. L’Observatoire régional de l’air en Midi-Pyrénées (Oramip) relevait également une forte pollution aux particules fines à Toulouse et en Haute-Garonne. Et la situation ne devrait pas s’arranger cette semaine. Le maintien de conditions anticycloniques et d’une atmosphère stable prévus ne laissent « pas envisager de sortie d’épisode à court terme »
Récemment fixé à 80 microgrammes de particules fines par m3, le niveau d’alerte a entraîné des mesures de limitation de la vitesse sur les routes, applicables vendredi dès 17H00 sur toute la région. Les automobilistes ont notamment dû « respecter une vitesse maximale inférieure de 20 km/h par rapport à la vitesse maximale autorisée, si cette dernière est supérieure à 70 km/h » et privilégier « pour les trajets courts, des modes de déplacement non polluants »


Des conséquences sanitaires 



Depuis le début de l’année, plusieurs régions françaises ont ainsi connu des épisodes de pollution avec un niveau élevé de particules fines dans l’atmosphère. Cette détérioration de la qualité de l’air ne serait pas sans conséquence sur la santé. La pollution dans les grandes villes européennes, liée au trafic routier, à l’industrie et autres activités humaines, aurait en effet un impact direct sur l’espérance de vie,selon un programme scientifique européen dont le résultat a été publié mercredi dernier. Mené durant trois ans dans 12 pays européens, le projet Aphekom montre que l’espérance de vie dans ces villes pourrait augmenter jusqu’à vingt-deux mois pour les personnes de trente ans et plus si la valeur guide préconisée par l’Organisation mondiale de la santé pour les particules fines (10 microgrammes par mètre cube d’air) était respectée. Le dépassement de ce seuil dans les 25 villes étudiées serait à l’origine de 19 000 morts par an et coûterait environ 31,5 milliards d’euros par an en dépenses de santé.

jeudi 3 mars 2011

Développement durable


Le développement durable (traduction de Sustainable development) est une nouvelle conception de l'intérêt public, appliquée à la croissance économique et reconsidérée à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects environnementaux généraux d'une planète globalisée.
Selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le rapport Brundtland, le développement durable est :
« un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion :
  • le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité.
  • l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir »
Face à l'urgence de la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de manière mondialisée (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles avec en particulier le rapprochement du pic pétrolier, écarts entre pays développés et pays en développement, sécurité alimentaire, perte drastique de biodiversité, croissance de la population mondiale, catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile), culturels et sociaux du développement.
Il s’agit aussi, en s’appuyant sur de nouvelles valeurs universelles (responsabilité, participation écologique et partage, principe de précaution, débat …) d’affirmer une approche double :
  • Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre, mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations futures ;
  • Dans l’espace : chaque humain a le même droit aux ressources de la Terre (principe de destination universelle des biens).
Tous les secteurs d'activité sont concernés par le développement durable : l'agriculture, l'industrie, l'habitation, l'organisation familiale, mais aussi les services (finance, tourisme,...) qui, contrairement à une opinion quelquefois répandue, ne sont pas qu'immatériels.