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mercredi 23 mars 2011

Les chemtrails

Les chemtrails : pollution ou solution ?

Vous ne comptez plus le nombre de fois où vous avez pu apercevoir ces fameuses trainées brumeuses au dessus de vos têtes, dans un ciel bleu et dégagé ? Normal, depuis quelques années ces chemtrails, comme on les appelle, se multiplient sans qu’on en connaisse la raison. Le hic, c’est qu’elles n’ont rien de naturel, bien au contraire…




Si certains sillages émis par les avions, normaux car provoqués par la chaleur des moteurs, disparaissent dans les secondes qui suivent., d’autres en revanche, perdurent quelques heures, s’élargissant dans le ciel pour y laisser un voile diffus. Ce sont des chemtrails.


Les chemtrails : concentrés de produits chimiques

- Le terme "chemtrail" est un néologisme construit par la contraction de l’anglais chemical trail, soit « traînée de produits chimiques ».
Les premiers chemtrails ont été vus au Canada et aux Etats-Unis dans les années 80. Il s’agit d’épandages aériens volontaires de produits chimiques. Pourquoi ? On ne le sait pas vraiment ! Selon certaines théories, l’objectif serait de lutter contre le réchauffement climatique, d’effectuer des expériences de guerre biologique, d’établir un moyen de communication pour l’armée ou encore de nous empoisonner !
Les chemtrails apparaissent entre 7 000 et 12 000m d’altitude puis s’estompent très lentement (contrairement aux traces de condensation laissées par les avions à réaction) pour laisser un brouillard dans lequel on découvre la présence de particules et autres filaments de polymères.


Source : consoglobe.com


mardi 15 mars 2011

Prêt à jeter

On nous parle de "développement durable", de "charte de l'environnement" mais en vérité les gros pollueurs de la planète se moquent du monde au nom du "Chiffre d'affaire" et du "Marketing" en toute liberté et impunément. La vidéo qui suit est très explicite (diffusée sur ARTE) elle raconte la fascinante histoire de l'obsolescence programmée, un concept largement appliqué par l'industrie et qui consiste à raccourcir délibérément la vie d'un produit pour en augmenter la consommation.




Source : ARTE

dimanche 13 mars 2011

La semaine du développement durable 2011.

La Semaine du développement durable est un rendez-vous incontournable et très attendu. Chaque année, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir, du 1er au 7 avril, les principes du développement durable.

L’objectif de cette opération est de sensibiliser les Français aux enjeux du développement durable et inciter chacun à adopter des comportements plus responsables. En 2010, près de 3 700 participants ont répondu à l’appel à projets. Alors en 2011, un seul mot d’ordre : « Passez au durable, ça marche ! » Les changements de comportements mis en œuvre par tous et dans tous les domaines seront mis à l’honneur.

Thème : "Changeons nos comportements".

Sources : semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
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Le ministère de l'écologie a lancé l'appel à projets pour la semaine du développement durable 2011 qui aura lieu du 1er au 7 avril. Cette semaine se déroule chaque année et vise à mobiliser tous les acteurs pour informer et sensibiliser le public aux 3 composantes (environnement, économie et social) du développement durable et sur leur nécessaire complémentarité.

La Semaine du développement durable 2011 sera consacrée, une nouvelle fois, aux changements de comportements. "L'objectif étant de capitaliser sur les avancées déjà obtenues et d'encourager nos concitoyens à continuer sur cette voie", explique le ministère. Cette édition sera donc l'opportunité de valoriser les changements de comportements déjà observés. Tous les secteurs sont concernés : emplois verts, ville durable, énergie, déchets, habitat, transports, biodiversité ou encore alimentation
Les porteurs de projets sont invités à proposer leurs idées en s'inscrivant jusqu'au 31 mars 2011 et en remplissant le formulaire sur le site dédié à la manifestation.

Sources :  actu-environnement (Florence Roussel)



jeudi 10 mars 2011

La Charte de l'environnement.

Annoncée le 3 mai 2001 à Orléans par le Président de la République, la Charte de l'environnement a été adossée à la Constitution en 2005. Elle confère notamment une valeur constitutionnelle au principe de précaution. Une commission présidée par le paléontologue Yves Coppens a été chargée en 2003 d'animer la réflexion et la consultation devant aboutir à cette charte.

Les conclusions de la Commission Coppens sur la Charte de l'environnement.
- "La Charte de l'environnement : une nécessité de notre époque."
L'élaboration d'une Charte de l'environnement s'est imposée à la Commission Coppens comme une nécessité, compte tenu de la situation actuelle et des relations entre l'homme et son environnement. La commission a, certes, constaté que les capacités scientifiques et techniques donnent à l'humanité les moyens d'influer durablement sur l'ensemble de la planète, et que leurs impacts grandissant sur les conditions de la vie sur terre se traduit aujourd'hui par des effets néfastes (changement climatique, amincissement de la couche d'ozone, contamination de l'air et de l'eau, destruction d'écosystèmes, diminution de la biodiversité). Mais elle a également souligné que ces évolutions n'avaient rien d'inéluctable, et dépendaient de choix économiques et sociaux.

Pourquoi une Charte constitutionnelle ?

La commission a estimé qu'une révision de la Constitution était nécessaire pour consacrer les nouveaux droits et devoirs en matière d'environnement. Elle a également considéré que la mention de la Charte dans la Constitution ne pouvait qu'être courte, et devait être complétée par un texte pouvant revêtir trois formes différentes : une proclamation sans portée normative ; une loi organique ; ou une déclaration à valeur constitutionnelle par la référence qu'y ferait la Constitution. La commission a privilégié cette dernière option, plus forte juridiquement et politiquement, jugeant que cela contribuerait à faire de la Charte une nouvelle étape du pacte républicain, un troisième pilier fondé sur la notion du développement durable. Les concepts fondamentaux abordés : le développement durable et l'environnement comme patrimoine commun. D'après la commission, le concept de développement durable traduit notre responsabilité envers les générations futures. Il se fonde sur une solidarité entre les hommes et entre les territoires. Il nécessite de concilier le développement économique et social avec une gestion pérenne des ressources naturelles et la protection de l'environnement. Dans cette perspective, la commission a estimé qu'il fallait que l'environnement soit reconnu comme "patrimoine commun de tous les êtres humains", cette reconnaissance induisant une responsabilité particulière nouvelle, une responsabilité écologique partagée.
Les droits et les devoirs
La commission a proposé d'affirmer le droit de chacun à un environnement sain et le devoir de protéger ce patrimoine naturel et culturel à la fois commun et diversifié. La commission a par ailleurs suggéré de mettre l'accent sur le devoir d'orienter et de modifier les comportements individuels ou collectifs, les modes de consommation et de production et la façon d'occuper le territoire. Elle a estimé que ces obligations devaient s'imposer aux autorités publiques et aux personnes privées à tous les niveaux.
Les dispositions de mise en oeuvre
La Commission Coppens a enfin proposé de consacrer les outils de mise en oeuvre des droits et des devoirs fondamentaux reconnus par la Charte. Il s'agit de :
- l'intégration dans les politiques publiques de la prise en compte de l'environnement ;
- l'action préventive, le financement de celle-ci et de la réparation des atteintes ;
- la démarche de précaution ;
- la démocratie participative et l'accès à l'information sur l'environnement ;
- l'éducation, la formation et l'information ;
- le rôle de la recherche et de l'innovation ;
- la dimension internationale des enjeux et de l'action.
Le texte que la Commission Coppens a rédigé s'est inspiré de toutes les propositions présentées au cours de la consultation nationale pour la Charte de l'environnement qui s'est tenue au cours de l'année 2003 (en particulier en ce qui concerne les demandes de solidarité et d'éducation à l'environnement) ».

Source : Regards sur l'actualité n° 309 (2004), d'après le site du ministère de l'Ecologie et du Développement durable, www.charte.environnement.gouv.fr



Le texte de la Charte de l’environnement.

La "Charte de l’environnement" a été adossée à la Constitution de la Cinquième République par la loi constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005
« Le peuple français,
Considérant :
Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de l'humanité ;
Que l'avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;
Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ;
Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins,
Proclame :
- Article 1er. - Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
- Article 2. - Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.
- Article 3. - Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
- Article 4. - Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi.
- Article 5. - Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.
- Article 6. - Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social.
- Article 7. - Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement.
- Article 8. - L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte
- Article 9. - La recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement.
- Article 10. - La présente Charte inspire l'action européenne et internationale de la France ».

Source : Legifrance

lundi 7 mars 2011

Pollution de l'air : Alerte aux particules fines

Après le bassin lyonnais et l’Isère, le niveau d’alerte à la pollution aux particules fines a été étendu le 4 mars à l’ensemble de la région Rhône-Alpes. En absence de vent, une situation similaire a été enregistré dans plusieurs régions de l’hexagone telles que Midi-Pyrénées ou Normandie.
Témoin de la pollution de l’air dûe à l’activité humaine, l’alerte aux particules fines est monté d’un cran le 4 mars dans plusieurs parties de l’hexagone. En Rhône-Alpes, « les taux de particules en suspension ont franchi le seuil journalier d’information sur la quasi-totalité des zones. Seule la vallée Maurienne-Tarentaise a observé des niveaux inférieurs », a déclaré dans un communiqué le Centre régional d’information et de coordination routière. L’Observatoire régional de l’air en Midi-Pyrénées (Oramip) relevait également une forte pollution aux particules fines à Toulouse et en Haute-Garonne. Et la situation ne devrait pas s’arranger cette semaine. Le maintien de conditions anticycloniques et d’une atmosphère stable prévus ne laissent « pas envisager de sortie d’épisode à court terme »
Récemment fixé à 80 microgrammes de particules fines par m3, le niveau d’alerte a entraîné des mesures de limitation de la vitesse sur les routes, applicables vendredi dès 17H00 sur toute la région. Les automobilistes ont notamment dû « respecter une vitesse maximale inférieure de 20 km/h par rapport à la vitesse maximale autorisée, si cette dernière est supérieure à 70 km/h » et privilégier « pour les trajets courts, des modes de déplacement non polluants »


Des conséquences sanitaires 



Depuis le début de l’année, plusieurs régions françaises ont ainsi connu des épisodes de pollution avec un niveau élevé de particules fines dans l’atmosphère. Cette détérioration de la qualité de l’air ne serait pas sans conséquence sur la santé. La pollution dans les grandes villes européennes, liée au trafic routier, à l’industrie et autres activités humaines, aurait en effet un impact direct sur l’espérance de vie,selon un programme scientifique européen dont le résultat a été publié mercredi dernier. Mené durant trois ans dans 12 pays européens, le projet Aphekom montre que l’espérance de vie dans ces villes pourrait augmenter jusqu’à vingt-deux mois pour les personnes de trente ans et plus si la valeur guide préconisée par l’Organisation mondiale de la santé pour les particules fines (10 microgrammes par mètre cube d’air) était respectée. Le dépassement de ce seuil dans les 25 villes étudiées serait à l’origine de 19 000 morts par an et coûterait environ 31,5 milliards d’euros par an en dépenses de santé.

jeudi 3 mars 2011

Développement durable


Le développement durable (traduction de Sustainable development) est une nouvelle conception de l'intérêt public, appliquée à la croissance économique et reconsidérée à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects environnementaux généraux d'une planète globalisée.
Selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le rapport Brundtland, le développement durable est :
« un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion :
  • le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité.
  • l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir »
Face à l'urgence de la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de manière mondialisée (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles avec en particulier le rapprochement du pic pétrolier, écarts entre pays développés et pays en développement, sécurité alimentaire, perte drastique de biodiversité, croissance de la population mondiale, catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile), culturels et sociaux du développement.
Il s’agit aussi, en s’appuyant sur de nouvelles valeurs universelles (responsabilité, participation écologique et partage, principe de précaution, débat …) d’affirmer une approche double :
  • Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre, mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations futures ;
  • Dans l’espace : chaque humain a le même droit aux ressources de la Terre (principe de destination universelle des biens).
Tous les secteurs d'activité sont concernés par le développement durable : l'agriculture, l'industrie, l'habitation, l'organisation familiale, mais aussi les services (finance, tourisme,...) qui, contrairement à une opinion quelquefois répandue, ne sont pas qu'immatériels.