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lundi 7 mars 2011

Pollution de l'air : Alerte aux particules fines

Après le bassin lyonnais et l’Isère, le niveau d’alerte à la pollution aux particules fines a été étendu le 4 mars à l’ensemble de la région Rhône-Alpes. En absence de vent, une situation similaire a été enregistré dans plusieurs régions de l’hexagone telles que Midi-Pyrénées ou Normandie.
Témoin de la pollution de l’air dûe à l’activité humaine, l’alerte aux particules fines est monté d’un cran le 4 mars dans plusieurs parties de l’hexagone. En Rhône-Alpes, « les taux de particules en suspension ont franchi le seuil journalier d’information sur la quasi-totalité des zones. Seule la vallée Maurienne-Tarentaise a observé des niveaux inférieurs », a déclaré dans un communiqué le Centre régional d’information et de coordination routière. L’Observatoire régional de l’air en Midi-Pyrénées (Oramip) relevait également une forte pollution aux particules fines à Toulouse et en Haute-Garonne. Et la situation ne devrait pas s’arranger cette semaine. Le maintien de conditions anticycloniques et d’une atmosphère stable prévus ne laissent « pas envisager de sortie d’épisode à court terme »
Récemment fixé à 80 microgrammes de particules fines par m3, le niveau d’alerte a entraîné des mesures de limitation de la vitesse sur les routes, applicables vendredi dès 17H00 sur toute la région. Les automobilistes ont notamment dû « respecter une vitesse maximale inférieure de 20 km/h par rapport à la vitesse maximale autorisée, si cette dernière est supérieure à 70 km/h » et privilégier « pour les trajets courts, des modes de déplacement non polluants »


Des conséquences sanitaires 



Depuis le début de l’année, plusieurs régions françaises ont ainsi connu des épisodes de pollution avec un niveau élevé de particules fines dans l’atmosphère. Cette détérioration de la qualité de l’air ne serait pas sans conséquence sur la santé. La pollution dans les grandes villes européennes, liée au trafic routier, à l’industrie et autres activités humaines, aurait en effet un impact direct sur l’espérance de vie,selon un programme scientifique européen dont le résultat a été publié mercredi dernier. Mené durant trois ans dans 12 pays européens, le projet Aphekom montre que l’espérance de vie dans ces villes pourrait augmenter jusqu’à vingt-deux mois pour les personnes de trente ans et plus si la valeur guide préconisée par l’Organisation mondiale de la santé pour les particules fines (10 microgrammes par mètre cube d’air) était respectée. Le dépassement de ce seuil dans les 25 villes étudiées serait à l’origine de 19 000 morts par an et coûterait environ 31,5 milliards d’euros par an en dépenses de santé.

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